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Author: L'Express (2005)
Le splendide potentiel de David Marimootoo
Faut le faire. S’en tirer avec le SOS terrien en détresse sans trahir une seule faiblesse vocale. Passer du grave à l’aigu entre deux lignes mélodiques. Sans en faire trop. Tenir la note. Surtout chanter juste. Restituer douceur et désespoir. Reprendre sans se ridiculiser un standard qui a plus de 20 ans, qui est aujourd’hui mythique parce qu’extrait de la comédie musicale Starmania.
C’est ce que David Marimootoo réussit à faire en huit chansons. Ballade Avenue, lancé au début de la semaine dernière, est clairement un album pour voix de velours. Des classiques du répertoire choisis exprès pour montrer toute l’étendue de la palette vocale de David Marimootoo. Dommage que son choix ne se soit pas porté sur une chanson locale.
Car ce n’est un secret pour personne que chaque langue a ses subtilités, ses difficultés à être mises en musique. Si David Marimootoo a un phrasé honorable en français et en anglais, l’absence de titre en langue maternelle rend notre évaluation auditive de ses performances incomplète.
Que dire de son choix sinon qu’il est irréprochable. De l’or en barre avec Mrs Jones, écrit par le trio Kenny Gamble, Leon Huff et Cary Gilbert, devenu un tube grâce à Billy Paul en 1972. Citons dans la même veine Layla et Change the world d’Eric Clapton.
Là, un détail nous choque. Que dis-je un détail, un point capital. Pourquoi David Marimootoo omet-il de citer les noms des auteurs – compositeurs des huit standards qu’il a choisi de reprendre ? Que lui, débutant, soit oublieux de certaines règles, passons.
Une fâcheuse omission
Mais que son père, Alan Marimootoo, éminence grise de cet album ne se charge pas de lui rappeler que le respect des créations des confrères fait partie du b.a.-ba du métier, là, l’oubli devient faute impardonnable. Surtout quand on a la chance d’avoir un père qui est une pointure de l’animation de cabarets d’hôtels en plus d’être l’une des courroies de transmission entre Maurice et les Kora Awards.
Peut-être avait-il l’esprit ailleurs. Braqué sur les orchestrations soyeuses et soignées qu’il a conçues pour son fils. Véritable dentelle brodée avec la minutie du professionnel. Seul un musicien et arrangeur chevronné sait autant s’effacer, se mettre en sourdine pour soutenir la voix qu’il est chargé de mettre en valeur. Alan Marimootoo est de cette trempe. D’où sans doute l’origine du nom de sa société : Musipro.
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Author: Week-End Scope (Novembre 2005)
Ballade Avenue - M. David
Ballade Avenue de David Marimootoo, le fils d'Allan Marimootoo, est un régal. L'album qui reprend quelques standards internationaux est à écouter. Même si la partie musicale est plutôt fade, la voix du chanteur est agréable, surtout sur la chanson Sos terrien en détresse, de Daniel Balavoine. Le chanteur est parvenu à s'approprier les chansons reprises, sans pour autant les dénaturer. Cet atout s'observe surtout sur Mrs Jones, Layla ou encore Change the World. Les autres titres de Ballade Avenue sont Fields of gold (Sting), Baby can I hold you tonight (Tracy Chapman), In the still of the night (Boyz II Men) et L'envie d'aimer (Daniel Lévi). Les musiciens qui participent à l'album sont Allan Marimootoo, Jim Bachun, Jean-François Marimootoo et Sylvio Bayaram. La prise de son et le mixage sont de Patrick Antoine, Nicolas Tabanie et Bertrand Philibert. L'album est produit par Musipro Co. Ltd,
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